
PATRIMOINE
Bienvenue à la journée du patrimoine, suivez le guide !...
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Une bien triste silhouette.
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C'était un des juristes les plus éminents de son époque, il siégea au Parlement de Bretagne, réforma la coutume en 1530 de la province et adjoignit à ses fonctions toutes les juridictions de Pordic, Langarzeau, Plouha et Yvias.
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Roland Pinart fut marié à une dame de Lizandré, Catherine Paillard, de Plouha, dont il eut deux filles, l'aînée mourut en laissant l'héritage à sa sœur cadette mariée à François de Lannion, Seigneur de Gruguil.
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De ce mariage naquirent trois fils, mais c'est le troisième fils, Jean de Lannion, Seigneur des Aubravs, le peuple l'appelait Lezobré, qui reçut en partage la Noé Verte.
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C'est lui qui est entré dans la légende par ses hauts-faits d'armes. Il était en 1634 Lieutenant de la Maréchaussée de Bretagne et était chargé de la sécurité de la région, infestée de malandrins armés qui écumaient le pays.
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Provoqué par un noble félon, il le tua et massacra toute sa troupe. Appelé par le Roi de France à jouter avec le grand Maure Sauvage, il commença par se placer sous la protection de Sainte Anne d'Âuray et entama ce combat inégal avec ingéniosité en aspergeant son rival d'eau bénite.
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Profitant du désarroi de son adversaire, superstitieux de surcroît, il le tua en lui refusant le pardon que celui-ci implorait. Déçu par la mort de son nègre favori, le Roi dépêcha ses courtisans pour tuer Lezobré.
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Celui-ci ne dut son salut qu'en faisant ferrer ses chevaux à l'envers et néanmoins sur le point d'être repris s'évada dans le corps d'un cheval mort et s'écriât : «que j'arrive seulement à la Noé Verte. J'ai là quatre gros canons, avec l'aide de Dieu, mes deux bras et mon artillerie, je ferai les troupes royales sauter en l'air ».
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Revenu à la Noé Verte, il vécut dans une profonde piété et la légende rappelle que les paysans l'entendaient réciter son chapelet à deux lieux à la ronde.
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Il mourut seul, s'étant retiré de la vie pour faire pénitence, couvert d'honneur par Louis XIV, et fut enterré, comme tous les seigneurs de la Noé Verte, en la Chapelle de Kermaria en Isquit.
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Longtemps son crâne y fut conservé dans une châsse, sous le regard malicieux de la danse macabre, symbole de l'égalité des êtres vivants devant la mort.
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Les armoiries de la famille étaient d'azur à fasce d'or et portaient cette devise « Dieu y pourvoira », mais la Noé Verte elle-même avec ses trois merlettes cerclées d'une chaîne d'or avait pour devise « promentem pungo » qui peut se traduire par « qui me provoque je pique ». (Source Selaouit’ta, le magazine des cultures vivantes).
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La visite du pigeonnier.
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Musique : Christel Wagener Dominique Duxin